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COMO UN PEZ EN EL AGUA
7 juillet 2006

Triste nouvelle...

J'ai passé la matinée à courir hier, pour mettre en ordre quelques paperasses (évidemment ces saloperies de fonctionnaires espingouins m'ont envoyé balader d'un bâtiment à l'autre... pour rien !), ensuite j'ai été déjeuner chez mon amie Dely, et pour finir nous étions censées aller nous ballader al Corte Ingles (pour ceux qui connaissent pas, c'est un magasin de fringues), mais j'ai appris une mauvaise nouvelle, qui a quelque peu changé la suite de notre programme...

En fait, j'ai appris qu'hier matin, ma voisine d'en face était décedée à l'hopital, des suites de je ne sais pas trop quoi (certains parlent de cancer).

Cela faisait plusieurs mois qu'elle souffrait du dos, qu'elle avait même dû cesser de travailler pour cette raison, et la semaine passée, son mari nous a appris qu'elle avait dû entrer à l'hopital parce qu'elle souffrait d'anémie et qu'elle s'affaiblissait énormément au point de ne plus savoir faire certaines choses, si simples en temps normal.

Quand il nous avait dit qu'elle s'embêtait à l'hopital et qu'elle préférait mourir chez elle, j'avais cru que c'était les paroles d'une jeune femme déprimée, à bout d'avoir mal et de ne plus savoir vivre comme avant... à aucun moment je n'avais pensé qu'elle ne s'en remettrai peut-être pas.

Là, la nouvelle est tombée et je dois dire qu'elle m'a profondément ébranlée.

Elle s'appelait Irène.  Etait l'épouse d'un homme charmant, était la mère d'un beau jeune homme de 17 ans et était ma voisine avec qui j'aimais bien discuter devant un café pendant que nos maris partaient au tennis.

Elle était toutes ces personnes, aujourd'hui elle n'est plus et ça fait vraiment bizarre de me dire que je ne la verrais plus à son balcon, juste devant chez nous, alors que ça fait dix ans que je l'y voyais chaques étés avant, et chaques jours depuis une dizaine de mois...

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Commentaires
M
Triste aussi ta nouvelle... La vie est moche des fois :-(<br /> <br /> J'ai vu 2 fois mes voisins hier, le mari et le fils donc, et rien que d'imaginer leurs peines, J'avais les bras et les jambes en coton. Je ne leur ai pas encore parlé, juste fais un petit signe quand ils sont passés devant moi en voiture, et je dois dire que je redoute un peu l'instant où ça arrivera... On ne sait jamais quoi dire dans des moments pareils.<br /> En attendant j'ai demandé à Meli de leur faire un beau dessin, qu'elle a glissé dans leur boite, sous lequel j'ai écris qu'on compatissais à leur douleur et qu'on était là, près à les aider le jour où ils en auraient besoin...<br /> C'est pas grand chose, mais c'est sincère et ça me ferait du bien de pouvoir faire quelque chose pour les épauler. J'ai tellement mal au coeur en imaginant leur douleur.<br /> <br /> Je vais maintenant essayer de penser un peu à autre chose et profiter de la venue de ma petite soeur qui est arrivée hier soir.<br /> Gros bisous ma Rosinette chérie
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T
Ma p'tite chérie, je compatis vraiment à ta peine, d'autant plus que pour moi aussi aujourd'hui j'ai appris une triste nouvelle, tu sais quà mon travail il y a eu restructuration, 109 pers. sur 149 au chômage, en prépension, en pension et tout cela pour enrichir ( encore plus ) les actionnaires de cette foutue entreprise, qui est depuis peu de temps devenue brésilienne. Et bien ce matin j'ai appris qu'un de mes collègues depuis 26 ans s'est suicidé par pendaison,il a eu très peur de ne pas assumer un nouveau travail, il laisse derrière lui sa gentille femme Fabienne et une superbe petite fille de 11 ans. c'est dur la vie ( hein ma puce !! ).Je t'embrasse et ce soir en regardant le ciel, peut-être y verrons nous 2 nouvelles petites étoiles.
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